Tu n’as pas à être parfaite pour être aimée (ni au boulot, ni en amour, ni ailleurs)

Si tu passes ta vie à courir après un idéal de perfection, laisse-moi te dire un truc : cette course est inutile. Que ce soit dans ta vie amoureuse, au travail, entre amis ou même devant le miroir, la perfection est une illusion. Et pire encore, elle t’empêche souvent de profiter du moment présent et d’être pleinement toi.

Alors, pourquoi on s’obstine à la chercher partout ? Pourquoi veut-on être la partenaire parfaite, la collègue irréprochable ou l’amie qui gère tout ?

Spoiler : ça vient rarement de toi, mais ça te pourrit bien la vie. Décryptage.

Pourquoi cette quête de perfection est inutile

Dans la sphère amoureuse, chercher à être la partenaire parfaite te coupe souvent de ton authenticité. Tu caches tes émotions, tes besoins, de peur qu’ils ne soient “trop” ou pas assez. Résultat : tu t’oublies, et la relation perd en sincérité.

Avec les amis, tu veux toujours être disponible, drôle, à l’écoute… même quand t’as juste envie de pleurer devant Netflix. Pas très reposant, non ?

Au travail, c’est la même rengaine. Tu veux tout bien faire, tout contrôler, ne jamais montrer de faiblesses. Sauf que cette pression constante te fatigue et nuit à ta créativité.

Bref, la perfection n’est pas la clé du bonheur, mais celle du burn-out et du manque de confiance en soi. Alors si tu veux arrêter ce marathon inutile, reste avec moi : on va voir pourquoi tu t’es embarquée là-dedans, comment ça se manifeste, et surtout, comment en sortir.

L’origine de la quête de perfection

Comme souvent, tout part de l’enfance. Quand on associe l’amour ou la reconnaissance à des performances. Peut-être que tu n’entendais des compliments qu’après une bonne note ou un comportement exemplaire. Peut-être que l’on te disait souvent : “Sois sage, ne fais pas de vagues.”

Puis, en grandissant, tu intègres ce schéma : “Si je suis parfaite, on m’aimera, on me respectera, et je serai acceptée.” Et ça, ça devient ta petite boussole. Sauf qu’elle est cassée.

Ajoute à ça une société qui valorise l’excellence et les apparences, et tu te retrouves avec une pression énorme sur les épaules.

Les manifestations de cette quête

Tu veux savoir si cette quête t’impacte vraiment ?

Regarde si tu te reconnais ici :

• Dans ta vie perso : Tu t’excuses pour tout et rien, tu fais passer les besoins des autres avant les tiens, et tu culpabilises dès que tu n’es pas “parfaite”.

• Au travail : Tu travailles trop, tu n’oses pas déléguer, et l’idée de faire une erreur te terrifie.

• Avec tes amis ou ton/ta partenaire : Tu t’efforces d’être toujours de bonne humeur, même quand ça ne va pas, ou tu t’interdis de montrer tes vulnérabilités.

Ces comportements te donnent peut-être l’impression de garder le contrôle, mais en réalité, ils te déconnectent de toi-même et des autres.

Les solutions pour s’en libérer

1. Redéfinir tes priorités

   Pose-toi cette question : “Est-ce que ma quête de perfection m’apporte plus de bien que de mal ?” La réponse est souvent un grand “non”. Note ce qui est vraiment important pour toi (spoiler : ce n’est pas de répondre à tous les mails en moins de 5 minutes).

   
   

2. Apprendre à tolérer l’imperfection

   Chaque jour, autorise-toi à faire quelque chose d’“imparfait” : arriver 5 minutes en retard, ne pas répondre à tous les messages, ou dire que tu es fatiguée. Observe ce qui se passe. Surprise : le monde ne s’arrête pas de tourner.

   
   

3. Changer ton regard sur l’erreur

   L’erreur n’est pas un échec, c’est une occasion d’apprendre. Oui, c’est un cliché, mais c’est aussi vrai.

   À chaque fois que tu “rates” quelque chose, demande-toi : “Qu’est-ce que ça m’apprend ?”

   
   

Exercices pratiques pour lâcher la quête de perfection

Exercice 1 : La liste de l’authenticité

• Prends une feuille et note 3 choses que tu trouves imparfaites chez toi (ex. : je suis émotive, je prends mon temps pour répondre, je suis maladroite).

• À côté, écris pourquoi ces “défauts” sont en réalité des forces ou des traits touchants (ex. : être émotive me rend plus empathique).

• Relis cette liste chaque fois que tu sens l’envie d’être parfaite revenir.

  
  

Exercice 2 : Le lâcher-prise en action

• Une fois par semaine, choisis une tâche que tu fais habituellement “parfaitement” (ex. : préparer un repas, organiser une réunion, écrire un message).

• Fais-la de manière “suffisamment bien”, sans te mettre la pression. Observe ce que tu ressens : légèreté, inconfort, soulagement ?

  
  

Et si on en parlait ?

Si cette quête de perfection te fatigue, t’étouffe, ou te rend triste, sache que tu n’es pas seule. Et surtout, tu peux t’en libérer. Oui, ça demande un peu de travail sur soi, mais je suis là pour t’accompagner.

Je propose des séances sur mesure pour t’aider à identifier les croyances qui te maintiennent dans ce schéma, à les transformer, et à te reconnecter à toi-même. Parce que tu mérites d’être aimée, reconnue et respectée, juste comme tu es.

Prends rendez-vous pour un appel clarté gratuit, et on en parle ensemble.

Avec douceur et imperfection,

Marina Galant

Sophrothérapeute spécialisée en bien-être émotionnel et relationnel

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